Festival International de Hammamet

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Salut Salon au FIH55
Salut Salon au FIH55

Après le formidable succès de leur tournée « Carnival Fantasy », des concerts sold-out en Europe, en Asie, aux Etats Unis, en France, le quartet féminin le plus insolite, Salut Salon, a débarqué hier à Hammamet. Et il a charmé. En effet, dès la première apparition, la magie a opérée et le public conquis a rapidement adhéré.

 

Elles sont quatre, tout droit venues de Hambourg. Le quatuor Salut Salon composé de 4 musiciennes allemandes ; (Angelika Bachmann et Iris Siegfried au violon, Sonja Lena Schmid au violoncelle et Anne-Monika von Twardowski au piano), parfois accompagnées… d'une marionnette.

Ce quatuor hors du commun, qui a arrangé et interprété la musique classique (Prokofiev, Mozart, Bach, Rachmaninov et Vivaldi) mais aussi le Tango Nuevo d’Astor Piazolla, les musiques du monde, les thèmes de cinéma, leurs propres chansons, s'est amusé à détourner les codes du concert classique. Façon Woody Allen, pas de musiques sirupeuses, de refrains en guimauve. Entre deux réflexions poétiques sur le sens profond de l'amour et quelques gags « made in love », elles ont interprété des œuvres de Prokofiev, Piazzolla, Vivaldi, Bach et Rachmaninov, et leurs propres versions de quelques chansons. Avec toujours une bonne dose d'humour, ces filles nous rappellent que le rire est le propre de l’homme.

A partir d’un rire contagieux, ce quartet féminin, le plus insolite et le plus hilarant dans le domaine de la musique classique, a fait monter l’adrénaline à un public endiablé qui riait à gorge déployé. Avec « Liebe, love Amour… », Salut Salon a joué toutes les nuances musicales du plus grand des sentiments humains, sans jamais nous faire oublier que le rire est le propre de l’homme. Ces filles, look décontracté, le regard malicieux, ne font pas de chichi,  la parole est simple et directe, et le fou rire toujours à portée de main. Elles s'amusent et leur terrain de jeu est un mélange de Bach, Liszt, Piazzolla, des chansons pop chinoises ou… du folk finlandais. Le concert a été servi avec quelques belles surprises… toujours avec virtuosité, passion, charme et humour.

Sur scène, les partitions prennent du relief, les notes bifurquent, les archets passent d'un violon à l'autre, la pianiste joue les bras croisés, et Vivaldi rencontre la musique de James Bond ! Difficile de résister.